Le 22 juin, le Grand Conseil de Genève a pris une décision audacieuse : moderniser l’imposition des véhicules. Inspiré par une proposition du TCS en 2020, le nouveau système met l’accent sur le principe “pollueur-payeur”. Et c’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui se soucient de l’environnement!
Vous trouvez que l’impôt automobile à Genève est trop élevé ? Vous n’êtes pas les seuls. En fait, pour certains véhicules, il est jusqu’à trois fois plus élevé que la moyenne nationale. Mais tout cela est sur le point de changer. En janvier 2021, l’UDC et le MCG ont lancé une initiative pour réduire cet impôt. Le TCS a saisi cette opportunité pour proposer une taxation basée sur les émissions de CO2. Le but ? Encourager chacun d’entre nous à opter pour des véhicules plus verts.
Prenons un exemple concret : actuellement, une Tesla modèle 3 est taxée à 1300 francs à Genève, alors qu’elle ne paie que 300 francs ailleurs en Suisse. Avec la nouvelle loi, cette taxe serait réduite à 320 francs. Pourquoi cette différence ? Guillaume Sauvin, ingénieur mobilité du TCS Genève, nous éclaire : « Le système actuel taxe principalement la puissance, ce qui n’est pas toujours représentatif de l’impact environnemental. L’idée est de taxer de manière plus juste. »
Le nouveau système prend en compte la diversité des véhicules d’aujourd’hui : électriques, à hydrogène, thermiques… Les voitures à combustion seront taxées selon leurs émissions de CO2, tandis que les voitures électriques le seront en fonction de leur poids. Et le plus beau dans tout ça ? Les recettes fiscales resteront stables, garantissant ainsi les ressources nécessaires pour la ville.
Guillaume Sauvin ajoute : « Ce n’est pas juste un ajustement mineur. C’est une refonte complète de la loi. » Et c’est aux Genevois de décider. Lors des prochaines élections, ils auront l’opportunité de soutenir cette initiative verte et de faire de Genève une ville pionnière en matière d’écologie.